jeudi 28 juin 2007

Par rapport à mon blogue

Vous pourrez donc suivre mes aventures sur ce blogue. Je vais essayer de ne pas trop être plate et de le ponctuer d’histoires intéressantes. Je risque de passer de ma vie quotidienne à des anecdotes en passant par des réflexions (plus ou moins profondes, on s’entend!). De ce que j’ai su des autres volontaires, c’est qu’ils appréciaient vraiment avoir des commentaires…Alors allez-y! Ne vous gênez pas pour en écrire. Même pour un petit bonjour, ça me dira que vous me suivez et je vais l’apprécier! C’est assez simple. Cliquez sur commentaire et écrivez-le. Cliquez sur aperçu et ensuite envoyez-le! Merci d’avance.

Départ pour un commencement

Un peu de riz, un fond de sac de farine, du caramel et un pot de tomates séchées… C’est pas mal tout ce qui reste dans mon garde-manger en ce moment. Je m’apprête à quitter mon appartement pour me rendre à Toronto. Ce sera le début d’une aventure qui me mènera en Burkina Faso en Afrique de l’ouest. Je pars avec Ingénieurs sans frontières (www.ewb.ca), une organisation non gouvernementale canadienne oeuvrant dans le domaine du développement humain.


Je vous raconterai plus tard ce que sera mon rôle outre-mer mais pour l’instant je vais tenter de répondre à la question que plusieurs personnes (et que je me pose moi-même assez souvent ces temps-ci!) : Mais pourquoi de ke cé que tu vas là-bas travailler pendant un an à 30 degré C et probablement attrapé la malaria? Et bien….pour l’argent et la gloire bien sûr! Non sans blague, je dirais que c’est une longue histoire.


Tout ça commence au Maroc en 2004 où j’y passe une semaine. Une marche dans les marches dans les montagnes m’a complètement renversé… Une petite dame qui traîne une botte de foin deux fois sa grosseur, trois enfants qui nous ont regardé, le sourire pendu au
x lèvres. Disons que ça a changé ma perception très Vision Mondiale que j’avais de la pauvreté. À mon retour, je commence à traîner dans le local de la section d’Ingénieurs sans frontières à Polytechnique. Deux ans plus tard, je commence une année de co-présidence de la section. Une année d’apprentissage intense. Alex, un ami de Poly, me fait découvrir la richesse du Mali (voir photo) à travers son blogue et me donne la piqûre de l’Afrique. À part l’histoire des shorts tachés pour cause de latrine occupée trop longtemps, que du positif…Merci Alex! Sinon, la section de Poly (voir photo), qui m’a challengé tout au long de l’année, m’a également permis de comprendre la nécessité de me questionner sur mes actions et surtout mes réactions! Merci!


Alors me voici, finissant en ingénierie, un sac à dos contenant plus de médicaments que de morceaux de linge, plein de bonne volonté, beaucoup de questions en tête, je me dirige vers mon inconnu. On commence l’aventure dans l’excitante ville de Toronto, où j’y suivrai une formation d’un mois avec huit autres volontaires. Plusieurs personnes me trouvent courageux de manquer une année de salaire et d’aller dans un endroit que beaucoup trouvent hostiles. Peut-être, je ne sais pas trop. Quant à moi, je me trouve surtout chanceux d’avoir la chance de vivre ça. Une année d’apprentissage, des hauts et bas, découvrir sur le Burkina Faso et aussi me découvrir moi-même. Quoi demander de plus?